"Au fil des jours sur le Nil en Dahabieh" du 19/11/2009 au 6/01/2010, à la galerie Le Pictorium, Paris 11ème.
Les photos mises en ligne sur ce site sont issues d'un site précédent, donc d'une qualité technique médiocre. Un nouvel editing, intégrant de nouvelles photos, est en cours pour être aux normes du site actuel.
Une partie des photos a été exposée du 19/11/2009 au 6/1/2010, à la galerie Le Pictorium, Paris 11ème.
Tirages effectués sur papier Canson Infinity "Edition Etching Rag" 310gr. Le tirage a été réalisé sur Epson 9900, avec les encres Ultrachrome HDR, garantissant une excellente conservation.
Format des tirages : 29,7X42cm (A3), 40X60cm, (A2), 60X80cm (A1), présentés lors de cette exposition sous cadres tubes alu Rauch. Sous les photos sont mentionnés les dimensions des tirages existant.
Au fil du Nil en Dahabieh...
Certains voyages vous mettent en prise directe avec l’inconscient collectif.
Remonter le Nil entre Esna et Assouan à bord d’une Dahabieh, c’est prendre le temps de vivre au rythme du cycle perpétuel du lever et du coucher du soleil dans la conscience du mythe du dieu Ra à bord de sa barque solaire.
Dégradés de vert sur fond de désert ocre dans le soleil couchant , ou de collines de grès mauves dans le soleil levant, eau miroir dans une immobilité contemplative , roseaux ondu-lant dans la brise, eau furieusement sculptée par un vent de tempête venu du désert Lybien, la diversité immuable des paysages de ce fleuve, colonne vertébrale de la culture égyp-tienne, semble défier le temps. Seules les antennes satellites fichées sur chaque maison de villages rappellent que nous sommes au XXIè siécle.
Magie du lever de soleil sur la rive orientale dans la douceur d’une aurore rosée. Entendre la campagne s’éveiller et voir les pêcheurs déjà au travail, partis à la rame au petit matin.
Tandis que le soleil grimpe rapidement au zénith, observer depuis le bateau comment s’organise depuis toujours le cours de la vie sur la terre ferme : enfants en train de nager, fellahin travaillant aux champs, toujours flanqués d’un âne capricieux, corvéable à merci, cultivant karkadé, cannes à sucre, bananiers.
Déambuler dans les ruelles d’un village égyptien sous le regard effarouché des femmes sur le pas de leur porte, prêtes à se réfugier derrière des murs construits en brique de terre cuite séchée. Puis plus au sud, dans un village nubien marquant l’entrée en terre d’Afrique noire avec ses ruelles ensablées et ses maisons aux façades décorées, rendre visite à des femmes ayant créé une coopérative fabriquant des bijoux traditionnels. Enfin se perdre dans les dédales d’un marché aux bestiaux,.., lieu de rencontre des nomades venus du Soudan et du désert bordant la Mer rouge.
Puis, la lumière se faisant plus douce et la brise plus forte, au fil de l’après midi, naviguer au plus près des roseaux ou entre les îles hérissées de palmiers avant de s’arrimer à une berge pour y passer la nuit…
Magie d’un coucher de soleil sur la rive occidentale dans le flamboiement d’un crépuscule incandescent.
Magie d’une nuit de nouvelle lune scintillante de milliards d'étoiles tandis que s’élève vers la voûte étoilée et résonne comme dans une mosquée cosmique l’appel à la prière du muezzin.
Une partie des photos a été exposée du 19/11/2009 au 6/1/2010, à la galerie Le Pictorium, Paris 11ème.
Tirages effectués sur papier Canson Infinity "Edition Etching Rag" 310gr. Le tirage a été réalisé sur Epson 9900, avec les encres Ultrachrome HDR, garantissant une excellente conservation.
Format des tirages : 29,7X42cm (A3), 40X60cm, (A2), 60X80cm (A1), présentés lors de cette exposition sous cadres tubes alu Rauch. Sous les photos sont mentionnés les dimensions des tirages existant.
Au fil du Nil en Dahabieh...
Certains voyages vous mettent en prise directe avec l’inconscient collectif.
Remonter le Nil entre Esna et Assouan à bord d’une Dahabieh, c’est prendre le temps de vivre au rythme du cycle perpétuel du lever et du coucher du soleil dans la conscience du mythe du dieu Ra à bord de sa barque solaire.
Dégradés de vert sur fond de désert ocre dans le soleil couchant , ou de collines de grès mauves dans le soleil levant, eau miroir dans une immobilité contemplative , roseaux ondu-lant dans la brise, eau furieusement sculptée par un vent de tempête venu du désert Lybien, la diversité immuable des paysages de ce fleuve, colonne vertébrale de la culture égyp-tienne, semble défier le temps. Seules les antennes satellites fichées sur chaque maison de villages rappellent que nous sommes au XXIè siécle.
Magie du lever de soleil sur la rive orientale dans la douceur d’une aurore rosée. Entendre la campagne s’éveiller et voir les pêcheurs déjà au travail, partis à la rame au petit matin.
Tandis que le soleil grimpe rapidement au zénith, observer depuis le bateau comment s’organise depuis toujours le cours de la vie sur la terre ferme : enfants en train de nager, fellahin travaillant aux champs, toujours flanqués d’un âne capricieux, corvéable à merci, cultivant karkadé, cannes à sucre, bananiers.
Déambuler dans les ruelles d’un village égyptien sous le regard effarouché des femmes sur le pas de leur porte, prêtes à se réfugier derrière des murs construits en brique de terre cuite séchée. Puis plus au sud, dans un village nubien marquant l’entrée en terre d’Afrique noire avec ses ruelles ensablées et ses maisons aux façades décorées, rendre visite à des femmes ayant créé une coopérative fabriquant des bijoux traditionnels. Enfin se perdre dans les dédales d’un marché aux bestiaux,.., lieu de rencontre des nomades venus du Soudan et du désert bordant la Mer rouge.
Puis, la lumière se faisant plus douce et la brise plus forte, au fil de l’après midi, naviguer au plus près des roseaux ou entre les îles hérissées de palmiers avant de s’arrimer à une berge pour y passer la nuit…
Magie d’un coucher de soleil sur la rive occidentale dans le flamboiement d’un crépuscule incandescent.
Magie d’une nuit de nouvelle lune scintillante de milliards d'étoiles tandis que s’élève vers la voûte étoilée et résonne comme dans une mosquée cosmique l’appel à la prière du muezzin.