Corps à cœur
Engagement du corps du danseur
Le corps du danseur est un instrument. Sans cesse sur le métier, il remet son ouvrage. Miracle d’équilibre dans le déséquilibre, défiant en permanence la pesanteur, le danseur joue sa partition gestuelle. Engagement total dans l’instant, complicité des corps, enchainement d’instants justes formant un tout signifiant permettant à tous ces corps de devenir un corps unique : un corps de ballet.
De mon engagement de photographe à celui de Gestalt-thérapeute
« Certains choix fondamentaux orientent votre existence sans que vous vous en rendiez compte sur le moment. Ce n'est qu'au-delà de la bifurcation que vous découvrez que vous étiez à la croisée des chemins. » Théodore Monod, Terre et ciel »
Février 1979
Bien que toujours habitée par le souvenir poussiéreux d’une apprentie ballerine, je me laisse entrainer par un ami à une répétition d’un ballet de Maurice Béjart au Palais des sport de Paris (« l’amour du poète »)…C’est le choc. J’en oublie presque de prendre des photos. Le lendemain, en visionnant les images « prises », je sens que quelque chose d’essentiel échappe à l’œil dans la continuité du mouvement. Complètement fascinée par ce que je venais de découvrir, je décide de ne pas en rester là.
Ce ne fut pas une mince affaire que de rencontrer Maurice Béjart et en croisant son regard métallique de le convaincre de me laisser travailler, telle une ombre, dans son sillage, à l’affut de l’expression de cette complicité que seule l’image « fixe » peut restituer. Silhouette gainée de noir pour ne pas déranger le maitre, auteure photographe mandatée que par moi-même - donc sans obligation de résultat -, j’évoluerai pendant 12 ans entre coulisses, salle et scène lors de chaque passage de Béjart à Paris
Septembre 2014
Lorsque je regarde ma « carrière » de photographe professionnelle, travaillant à la commande, stoppée en 1992 suite à une crise existentielle majeure, je réalise que la posture « contemplative » – laisser venir à soi - dans laquelle j’étais pour ce travail dégagé de toute intentionnalité, portait en elle-même le germe de celle de la gestalt-thérapeute que j’allais devenir et que je suis maintenant depuis 17 ans… tout en étant toujours auteure photographe.
Catherine Loury dite Iliona
Gestalt-thérapeute, auteur photographe
Membre titulaire de la SFG
Engagement du corps du danseur
Le corps du danseur est un instrument. Sans cesse sur le métier, il remet son ouvrage. Miracle d’équilibre dans le déséquilibre, défiant en permanence la pesanteur, le danseur joue sa partition gestuelle. Engagement total dans l’instant, complicité des corps, enchainement d’instants justes formant un tout signifiant permettant à tous ces corps de devenir un corps unique : un corps de ballet.
De mon engagement de photographe à celui de Gestalt-thérapeute
« Certains choix fondamentaux orientent votre existence sans que vous vous en rendiez compte sur le moment. Ce n'est qu'au-delà de la bifurcation que vous découvrez que vous étiez à la croisée des chemins. » Théodore Monod, Terre et ciel »
Février 1979
Bien que toujours habitée par le souvenir poussiéreux d’une apprentie ballerine, je me laisse entrainer par un ami à une répétition d’un ballet de Maurice Béjart au Palais des sport de Paris (« l’amour du poète »)…C’est le choc. J’en oublie presque de prendre des photos. Le lendemain, en visionnant les images « prises », je sens que quelque chose d’essentiel échappe à l’œil dans la continuité du mouvement. Complètement fascinée par ce que je venais de découvrir, je décide de ne pas en rester là.
Ce ne fut pas une mince affaire que de rencontrer Maurice Béjart et en croisant son regard métallique de le convaincre de me laisser travailler, telle une ombre, dans son sillage, à l’affut de l’expression de cette complicité que seule l’image « fixe » peut restituer. Silhouette gainée de noir pour ne pas déranger le maitre, auteure photographe mandatée que par moi-même - donc sans obligation de résultat -, j’évoluerai pendant 12 ans entre coulisses, salle et scène lors de chaque passage de Béjart à Paris
Septembre 2014
Lorsque je regarde ma « carrière » de photographe professionnelle, travaillant à la commande, stoppée en 1992 suite à une crise existentielle majeure, je réalise que la posture « contemplative » – laisser venir à soi - dans laquelle j’étais pour ce travail dégagé de toute intentionnalité, portait en elle-même le germe de celle de la gestalt-thérapeute que j’allais devenir et que je suis maintenant depuis 17 ans… tout en étant toujours auteure photographe.
Catherine Loury dite Iliona
Gestalt-thérapeute, auteur photographe
Membre titulaire de la SFG